Introduction

Le rejingot représente cette pièce d'appui stratégiquement placée sous la traverse basse de votre fenêtre, assurant la liaison entre la menuiserie et l'appui de fenêtre. Sa fonction principale ? Garantir l'étanchéité de la baie fenêtre en empêchant l'eau de pluie de s'infiltrer dans votre maçonnerie.

Sans un rejingot correctement installé, vous vous exposez à des problèmes d'humidité sérieux : infiltrations d'eau, moisissures, dégradation prématurée de vos menuiseries, et même des risques pour votre santé. La définition du rejingot va bien au-delà d'un simple élément architectural – c'est votre première ligne de défense contre les intempéries.

Dans ce guide complet sur le rejingot, vous allez découvrir :

  • La définition technique et le fonctionnement précis du rejingot
  • Les différents types et matériaux disponibles sur le marché
  • Les normes DTU 20.1 à respecter pour une installation conforme
  • Les techniques de pose professionnelles pour éviter les erreurs coûteuses
  • Les solutions pour traiter les problèmes d'humidité liés aux appuis de fenêtre

Vous aurez toutes les clés pour comprendre, choisir et installer correctement votre rejingot.

Comprendre le rejingot : définition et fonctionnement

Le rejingot est un élément technique essentiel dans la construction moderne. Il est toujours placé sous la traverse basse de votre fenêtre, formant une saillie horizontale qui dépasse vers l'extérieur. Bien que cette définition du rejingot soit simple, il s'agit en réalité d'un élément architectural dont la conception répond à des besoins spécifiques de protection et d'étanchéité.

La position stratégique du rejingot dans l'assemblage de fenêtre

Le rejingot se trouve à l'endroit où plusieurs parties importantes de votre menuiserie se rejoignent. Il est installé directement sous le dormant de la fenêtre, qui est la partie fixe constituant le cadre principal de votre ouverture. Cette pièce d'appui crée donc un lien physique entre le dormant et l'appui de fenêtre.

Vous remarquerez que le rejingot fonctionne en étroite collaboration avec le nez de fenêtre, qui est la partie saillante de l'appui dépassant de la façade. Ces deux éléments forment un système coordonné où :

  • Le rejingot remonte légèrement contre la traverse basse du dormant
  • Le nez de fenêtre prolonge l'appui vers l'extérieur
  • L'ensemble crée une barrière continue contre les infiltrations

Le mécanisme de protection contre l'eau

Le fonctionnement du rejingot repose sur un principe hydraulique simple mais efficace. La pièce d'appui forme une barrière physique qui intercepte l'eau de pluie ruisselant le long de la fenêtre. Grâce à sa conception en saillie, le rejingot empêche l'eau de s'infiltrer dans l'espace critique situé entre le dormant de la fenêtre et la maçonnerie.

Il est important de comprendre que le rejingot fonctionne selon trois actions complémentaires :

  1. Interception : il arrête l'eau qui descend le long de la traverse basse
  2. Déviation : sa pente oriente l'eau vers l'extérieur du bâtiment
  3. Évacuation : il guide le ruissellement loin de la jonction fenêtre-maçonnerie

La hauteur minimale du rejingot, généralement comprise entre 25 mm et 40 mm selon les normes DTU 20.1, crée une remontée suffisante pour bloquer efficacement les remontées capillaires. Cette dimension n'est pas anodine : elle résulte de calculs précis tenant compte de la pression hydrostatique et des phénomènes de capillarité dans les matériaux de construction.

Le rejingot agit comme un joint de rupture entre deux environnements distincts : l'intérieur protégé de votre habitation et l'extérieur soumis aux intempéries. Sans cette pièce d'appui correctement dimensionnée et positionnée, l'eau trouverait inévitablement son chemin vers la maçonnerie, créant des dégradations progressives mais irréversibles.

Pourquoi le rejingot est-il indispensable ?

Le rejingot joue un rôle critique dans la préservation de votre habitation. Sans cette pièce apparemment modeste, vous exposez votre maison à des dégâts considérables qui peuvent compromettre non seulement l'intégrité structurelle de votre bâtiment, mais aussi votre santé.

Protection contre les eaux de pluie et l'humidité

La fonction du rejingot première consiste à créer une barrière imperméable entre l'extérieur et l'intérieur de votre maison. Lorsque la pluie frappe vos fenêtres, l'eau ruisselle naturellement vers le bas. Sans rejingot, cette eau s'infiltre directement dans la jonction entre la fenêtre et l'appui, créant un point d'entrée privilégié pour l'humidité.

Le rejingot agit comme un bouclier en redirigeant les eaux de pluie vers l'extérieur grâce à sa pente et son débord. Cette conception intelligente évite les infiltrations d'eau fenêtre qui pourraient autrement s'accumuler et pénétrer progressivement dans vos murs.

Prévention des infiltrations dans la maçonnerie

Les conséquences d'une absence de rejingot sur votre gros œuvre sont sérieuses. L'eau qui s'infiltre dans la maçonnerie ne reste pas en surface : elle pénètre profondément dans les matériaux poreux comme le béton, les briques ou les parpaings.

Ces infiltrations génèrent plusieurs problèmes :

  • Dégradation progressive des matériaux de construction
  • Apparition de fissures dues aux cycles de gel-dégel
  • Affaiblissement de la structure porteuse
  • Formation de salpêtre sur les murs intérieurs

L'humidité maison causée par des infiltrations au niveau des fenêtres représente l'une des pathologies du bâtiment les plus coûteuses à traiter. Vous devrez potentiellement faire face à des travaux de rénovation importants si le problème n'est pas traité à temps.

Impact sur la durabilité et la santé

La durée de vie de vos fenêtres dépend directement de la qualité de leur installation, et le rejingot en est un élément central. L'humidité stagnante provoque la corrosion des éléments métalliques de vos menuiseries, qu'il s'agisse des ferrures, des gonds ou des mécanismes d'ouverture.

Les fenêtres en bois sont particulièrement vulnérables : l'eau favorise le pourrissement du bois, même traité, réduisant considérablement leur longévité.

Les risques pour la santé ne sont pas à négliger. L'humidité persistante crée un environnement propice au développement des moisissures. Ces champignons microscopiques libèrent des spores dans l'air que vous respirez quotidiennement, pouvant déclencher :

  • Crises d'asthme et difficultés respiratoires
  • Allergies cutanées et respiratoires
  • Infections pulmonaires chez les personnes sensibles

En résumé, le rejingot est bien plus qu'un simple accessoire esthétique : il est essentiel pour garantir le confort, la sécurité et la pérennité de votre logement.

Les différents types de rejingots disponibles sur le marché

Lorsque vous planifiez l'installation de vos fenêtres, vous devez choisir entre deux grandes familles de rejingots : les rejingots maçonnés coulés directement sur place et les rejingots préfabriqués qui arrivent prêts à poser. Chaque option présente des caractéristiques distinctes qui influenceront la performance et la longévité de votre installation.

Rejingots maçonnés coulés sur place

Le rejingot maçonné se compose généralement de béton armé que vous coulez directement lors de la construction. Cette solution traditionnelle s'intègre parfaitement à la maçonnerie existante et crée une continuité structurelle avec l'appui de fenêtre.

Points forts du rejingot maçonné :

  • Adaptation parfaite aux dimensions spécifiques de votre ouverture
  • Solidité exceptionnelle grâce à l'ancrage dans la structure
  • Coût généralement inférieur aux solutions préfabriquées haut de gamme
  • Absence de joints entre le rejingot et l'appui, limitant les points faibles

Limites à considérer :

  • Temps de séchage nécessaire avant la pose de la menuiserie
  • Qualité dépendante du savoir-faire de l'artisan
  • Risque de fissuration si le dosage du béton n'est pas optimal
  • Difficulté à obtenir une finition esthétique parfaite
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Rejingots préfabriqués : diversité des matériaux

Les matériaux rejingot préfabriqués vous offrent un large éventail de choix. Vous trouvez des modèles en granit, marbre, aluminium, PVC ou béton préfabriqué, chacun répondant à des besoins spécifiques.

Le granit et le marbre apportent une élégance naturelle et une résistance remarquable aux intempéries. Ces pierres naturelles ne craignent ni le gel ni les variations thermiques. Leur durabilité naturelle classe 1 à 2 garantit une longévité exceptionnelle sans traitement particulier.

L'aluminium séduit par sa légèreté et sa facilité de pose. Ce matériau résiste à la corrosion et s'adapte aux constructions modernes. Vous l'installez rapidement sans outillage spécialisé.

Le PVC représente l'option économique par excellence. Léger et facile à manipuler, il convient aux budgets serrés. Sa résistance aux intempéries reste correcte, bien qu'inférieure aux matériaux nobles.

Le béton préfabriqué combine les avantages du maçonné et du préfabriqué. Vous bénéficiez d'une qualité de fabrication industrielle contrôlée avec des dimensions standardisées conformes aux normes DTU 20.1.

Atouts des rejingots préfabriqués :

  • Installation immédiate sans temps de séchage
  • Qualité constante garantie par le processus industriel
  • Flexibilité dans le choix des finitions (peinture, revêtement)
  • Possibilité d'intégrer des éléments techniques (gouttières, prises)

Chaque type de rejingot présente ses propres avantages et inconvénients. Le choix entre un rejingot maçonné ou préfabriqué dépendra donc principalement des contraintes spécifiques liées à votre projet ainsi que des résultats esthétiques souhaités.

Choisir le bon matériau pour votre rejingot : guide pratique

Le choix du matériau pour votre rejingot détermine directement sa longévité et son efficacité. Vous devez considérer plusieurs facteurs essentiels avant de prendre votre décision : la résistance aux intempéries, l'esthétique de votre façade, et le niveau d'entretien que vous êtes prêt à assurer.

Les matériaux traditionnels et leur durabilité

Le béton reste le matériau le plus utilisé dans la construction résidentielle. Vous appréciez sa robustesse et son excellent rapport qualité-prix. Le béton armé offre une durabilité naturelle de classe 1 à 2, ce qui signifie qu'il résiste parfaitement aux conditions extérieures pendant plusieurs décennies. Vous pouvez le teinter dans différents coloris : gris classique, blanc ou ton pierre pour s'harmoniser avec votre façade.

Le granit et le marbre représentent les options haut de gamme. Ces pierres naturelles vous garantissent une durabilité exceptionnelle et une esthétique noble. Le granit, avec sa densité élevée, résiste remarquablement aux cycles de gel-dégel. Vous le trouvez généralement en coloris gris, noir ou beige. Le marbre, plus délicat, nécessite un entretien régulier mais offre un rendu visuel incomparable avec ses veines caractéristiques en blanc ou ton pierre.

Les solutions modernes et pratiques

L'aluminium vous séduit par sa légèreté et sa résistance à la corrosion. Ce matériau ne rouille jamais et demande un entretien minimal. Vous pouvez le choisir dans une large gamme de coloris, du gris anthracite au blanc pur. Son principal avantage : il ne craint ni l'humidité ni les variations thermiques.

Le PVC constitue l'option la plus économique. Vous bénéficiez d'un matériau imputrescible qui ne nécessite aucun entretien particulier. Disponible en blanc ou gris, le PVC convient parfaitement aux budgets serrés, même si sa durabilité reste inférieure aux autres matériaux.

Les alternatives en terre cuite et grès

La terre cuite vous offre une solution traditionnelle avec une excellente régulation de l'humidité. Ce matériau respirant s'intègre naturellement dans les constructions anciennes. Vous devez cependant prévoir un traitement hydrofuge pour optimiser sa résistance aux intempéries.

Le grès cérame combine esthétique et performance. Vous profitez d'un matériau extrêmement dense, résistant au gel et disponible dans de nombreuses finitions : ton pierre, gris ou blanc. Sa surface non poreuse facilite l'évacuation des eaux de ruissellement et limite l'entretien nécessaire.

Vous devez adapter votre choix à votre budget, au style architectural de votre habitation et aux contraintes climatiques de votre région.

Normes DTU 20.1 : ce que vous devez savoir pour vos dimensions de rejingots

Le DTU 20.1 établit un cadre réglementaire précis pour garantir l'efficacité de votre rejingot. Ces prescriptions normatives ne sont pas de simples recommandations : elles constituent la référence technique incontournable pour une installation conforme et durable.

Les dimensions minimales selon le type de rejingot

Les normes DTU appuis fenêtres distinguent trois configurations principales avec des exigences spécifiques :

Rejingot coulé sur place avant pose de la menuiserie :

  • Largeur minimale : 40 mm
  • Hauteur minimale : 25 mm
  • Pente obligatoire : 10%

Rejingot préfabriqué en béton avant pose :

  • Largeur minimale : 30 mm
  • Hauteur minimale : 25 mm (ou 30 mm selon la pente)
  • Pente : 8% minimum, 10% recommandée

Rejingot coulé sur place après pose de la menuiserie :

  • Largeur minimale : 40 mm
  • Hauteur minimale : 40 mm
  • Pente obligatoire : 10%

La pente : un élément non négociable

La pente recommandée entre 8% et 10% n'est pas un détail esthétique. Cette inclinaison permet l'évacuation rapide des eaux de pluie vers l'extérieur, empêchant toute stagnation susceptible de provoquer des infiltrations. Vous devez respecter cette pente même si votre rejingot vous semble visuellement correct.

Pourquoi ces dimensions précises ?

Les dimensions d'un rejingot DTU résultent d'études techniques approfondies. La largeur de 30 à 40 mm assure une assise suffisante pour le dormant de la fenêtre. La hauteur minimale de 25 à 40 mm crée une barrière efficace contre les remontées d'eau par capillarité. Ces mesures varient selon que vous installez le rejingot avant ou après la menuiserie, car les contraintes d'étanchéité diffèrent dans chaque cas.

Vous devez systématiquement vérifier ces dimensions lors de la réception des travaux. Un rejingot non conforme aux normes DTU 20.1 compromet l'étanchéité de votre installation, même si les autres éléments sont parfaitement posés.

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Techniques essentielles pour une pose de rejingot réussie

La réussite d'une pose d'un rejingot correcte repose sur plusieurs techniques précises que vous devez maîtriser pour garantir une étanchéité optimale. Chaque étape de l'installation joue un rôle déterminant dans la protection de votre menuiserie contre les infiltrations d'eau.

La pente vers l'extérieur : votre première ligne de défense

Vous devez impérativement créer une pente vers extérieur lors de l'installation de votre rejingot. Cette inclinaison permet l'évacuation naturelle des eaux de pluie loin de la fenêtre. Le rejingot doit présenter un débord minimum de 3 cm au-delà de la façade. Cette saillie empêche l'eau de ruisseler directement sur le mur, évitant ainsi les traces d'humidité et les dégradations de la maçonnerie. Sans ce débord suffisant, vous risquez de voir l'eau stagner contre votre façade.

Le larmier goutte d'eau : un détail qui change tout

Le larmier goutte d'eau constitue un élément technique souvent négligé, pourtant indispensable. Cette petite rainure creusée sous le rejingot force l'eau à se détacher de la surface avant d'atteindre la façade. Vous créez ainsi une rupture capillaire qui empêche l'eau de remonter par capillarité vers la menuiserie. L'absence de larmier transforme votre rejingot en simple gouttière qui dirige l'eau directement contre le mur.

Le calfeutrage isolant : la clé de l'étanchéité

L'utilisation d'un calfeutrage isolant performant représente une étape critique de l'installation. Vous devez appliquer ce matériau entre le rejingot et le dormant de la fenêtre pour créer une barrière étanche. Ce calfeutrage remplit deux fonctions essentielles : il bloque les infiltrations d'eau et prévient les ponts thermiques qui génèrent des pertes énergétiques. Choisissez un produit spécifiquement conçu pour résister aux variations de température et aux UV.

Les joints d'étanchéité et le scellement du dormant

Les joints étanchéité doivent être appliqués avec soin autour du dormant. Vous assurez ainsi une continuité parfaite entre tous les éléments de la fenêtre. Le scellement du rejingot contre le dormant nécessite une attention particulière : nettoyez soigneusement les surfaces, appliquez le mastic en cordon continu sans interruption, et lissez pour éviter les poches d'air. Un scellement défectueux crée des points faibles où l'eau s'infiltre progressivement.

Vous devez vérifier que chaque composant s'intègre correctement dans l'ensemble. Un rejingot guide complet vous rappelle que la qualité de l'installation dépend autant de la précision technique que du choix des matériaux utilisés.

Risques liés à une mauvaise installation du rejingot et solutions pour traiter l'humidité associée aux appuis de fenêtres

L'absence d'un rejingot risques humidité maison sont directement liés. Lorsque vous négligez cette pièce essentielle ou que vous la posez incorrectement, vous exposez votre habitation à des problèmes sérieux. L'infiltration d'eau constitue la première conséquence : l'eau de pluie pénètre dans la maçonnerie, créant un environnement propice au développement du salpêtre et des moisissures. Ces formations blanchâtres ou verdâtres ne sont pas qu'un problème esthétique – elles indiquent une dégradation active de votre structure.

Les malfaçons maçonnerie gros œuvre liées au rejingot entraînent une détérioration rapide de vos menuiseries. Le bois pourrit, l'aluminium se corrode, et le PVC se déforme sous l'effet de l'humidité constante. Vous constaterez également l'apparition de ponts thermiques qui augmentent vos déperditions énergétiques et votre facture de chauffage.

L'expertise humidité maison révèle souvent que les problèmes d'appuis de fenêtres nécessitent une intervention rapide. Vous devez :

  • Identifier la source exacte de l'infiltration
  • Retirer le rejingot défectueux si nécessaire
  • Assainir la maçonnerie touchée par l'humidité
  • Installer un nouveau rejingot conforme aux normes DTU 20.1
  • Vérifier l'étanchéité complète du système

Les risques sanitaires associés incluent des problèmes respiratoires, particulièrement chez les personnes sensibles. L'humidité persistante favorise les acariens et aggrave l'asthme ou les allergies.

Conclusion

Ce guide complet sur les rejingots vous a permis d'explorer tous les aspects techniques et pratiques de cet élément architectural souvent méconnu mais absolument essentiel. Le choix du matériau adapté à votre projet reste une décision capitale : béton armé pour sa robustesse, granit ou marbre pour leur élégance durable, aluminium ou PVC pour leur facilité d'entretien. Chaque matériau répond à des besoins spécifiques en termes d'esthétique, de résistance aux intempéries et de budget.

Les conséquences d'une installation défectueuse ou de l'absence de rejingot ne sont pas à prendre à la légère :

  • Infiltrations d'eau chroniques dans la maçonnerie
  • Développement de moisissures et de salpêtre
  • Dégradation accélérée de vos menuiseries
  • Ponts thermiques générant des déperditions énergétiques
  • Risques sanitaires pour les occupants

Le respect des normes DTU 20.1 concernant les dimensions, la pente et la mise en œuvre garantit la performance de votre installation. Si vous avez le moindre doute sur vos compétences techniques ou sur la complexité de votre projet, faire appel à un professionnel qualifié représente un investissement judicieux. Un artisan expérimenté maîtrise les techniques de pose, connaît les pièges à éviter et vous assure une installation conforme qui protégera durablement votre habitation contre les infiltrations d'eau.

Questions fréquemment posées

Qu'est-ce qu'un rejingot et quelle est sa fonction principale ?

Le rejingot est une pièce d’appui située sous la traverse basse de la fenêtre, jouant un rôle essentiel comme barrière contre l’eau pour prévenir les infiltrations et protéger la menuiserie.

Pourquoi le rejingot est-il indispensable dans la construction des fenêtres ?

Le rejingot protège contre les eaux de pluie et l’humidité, évitant les infiltrations d'eau dans la maçonnerie, ce qui préserve la durabilité des fenêtres et la santé intérieure en limitant risques de corrosion et moisissures.

Quels sont les différents types de rejingots disponibles sur le marché ?

On distingue principalement les rejingots maçonnés coulés sur place en béton armé et les rejingots préfabriqués en matériaux tels que granit, marbre, aluminium ou PVC, chacun présentant des avantages selon l'usage et la durabilité souhaitée.

Comment choisir le matériau adapté pour un rejingot ?

Le choix du matériau dépend de critères comme la durabilité (classes 1 à 2), l'esthétique (coloris gris, blanc ou ton pierre), la résistance aux intempéries et l'entretien. Les matériaux courants incluent béton, granit, marbre, aluminium, PVC, terre cuite et grès.

Quelles sont les normes DTU 20.1 à respecter pour les dimensions d’un rejingot ?

Selon le DTU 20.1, les dimensions minimales du rejingot doivent respecter une largeur entre 30 à 40 mm selon le type, une pente recommandée de 8% à 10%, et une hauteur minimale comprise entre 25 mm et 40 mm pour assurer une bonne étanchéité.

Quelles techniques essentielles garantiront une pose réussie du rejingot ?

Une pose correcte inclut un profil en pente vers l’extérieur avec un débord minimum de 3 cm, l'installation d’un larmier (goutte d’eau) pour évacuer les eaux de ruissellement, l’usage de calfeutrage isolant performant et un scellement soigné autour du dormant afin d’éviter ponts thermiques et infiltrations.